

Je n’aurais jamais lu le roman de jeunesse L’Anguille si Marianne ne me l’avait mis entre les mains ; à l’instar de la majorité de nos petits lecteurs, ce n’est pas ce livre- là que j’aurais choisi, à première vue, pour être sélectionné « Pépite Jeunesse » du Salon du Livre cette année.
Franchement, raconter l’histoire d’une petite fille née sans bras, quoi de plus fureteur ?
Je ne connaissais pas Valentine Goby, je ne savais pas quelle grande autrice c’était. Alors j’ai immédiatement rejeté ce roman dans une catégorie vague, peuplée de jugements hâtifs et de préjugés : « baraque de fête foraine », « exhibition », « bons sentiments et pédagogie de la tolérance ». Sans compter mon manque d’intérêt pour le monde piscicole. Bref, certainement super bien, pour les enfants. Mais moi, j’avais d’autres chats à fouetter.
Premier retournement
L’Anguille, de Valentine Goby
Deuxième retournement
Murène, de Valentine Goby
- Valentine Goby, L’anguille
- Valentine Goby, Murène, Acte Sud, 2019
- Valentine Goby -De Murène à L’anguille : le handicap, de l’autre côté de l’aquarium.
- Se construire- Compagnie (S)-Vrai
- Americanah ! Chimamanda Ngozie Adichie
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